Gerry Laffy a sorti ce nouvel album en 2013 qui s’intitule « Wrecked but no crushed », l’ex-guitariste de Girl qui a maintenant une longue carrière derrière lui continue donc son bonhomme de chemin.
Cet album a été enregistré par ses propres moyens et Gerry joue de tous les instruments sauf la batterie qui est remplacé par une boite à rythmes.
La production reste correct mais hélas, on a plus l’impression d’écouter une démo qu’un véritable album et c’est d’autant plus dommage car Gerry Laffy a réellement un vrai potentiel.
On s’imagine quel impact aurait ces titres joués avec un vrai groupe et surtout avec une production à la hauteur, il n’y aurait pas photos !
L’album démarre en trombe avec « High » un morceau bien speed dans un style rock hard.
« Dope » est une reprise écrite en partie par Andy Taylor est assez moyen, un riff heavy mais qui sur l’ensemble manque d’accroche.
« Another man » est un blues/hard aux sonorités des années 80, un bon titre où Gerry Laffy s’impose toujours comme un excellent guitariste.
« Pirahna nirvana » est génial, un power/punk très entraînant !
« Millionnaire » est un très bon titre de hard mélodique qui fait penser à GUN et son Steal your fire ».
« Falling down » est un titre pêchu avec toujours des solis percutants et travaillés, l’idée de l’écho sur la voix est sympa mais avec le son plutôt moyen, cela enlève du peps.
« Everything is ok » est plus cool, un groove soul/funk mais qui casse la dynamique de l’album.
« Hard » morceau toujours dans un style cool avec un côté blues est plutôt réussi, hélas cette fois, ce sont les roulements des fûts de batterie électronique qui gâchent le tout, dommage car il y avait une vraie énergie et spontanéité dans les solos qui s’avèrent puissants et lourd.
« Monkey man » est un mi-tempo hard blues très bon qui s’avèrent être au final une avalanche de solos ! Waouh !!
« Mechanic » fait redescendre la température, un instrumental mi-figue mi-raisin où l’ensemble est une nouvelle fois gaché par la boite à rythmes.
« But this time I’see » clôture l’album, sur une rythmique Funky (on pense également à U2), la voix grave à la bowie sur les couplets n’est pas vraiment réussie, le break rend le titre encore un plus brouillon et pourtant on sent que si il était plus travaillé, ce morceau pourrait vraiment exploser, rien à dire toujours sur les parties de guitares qui sont toujours aussi maîtrisées.
Un album donc qui comprend de très bons titres rock hard avec de superbes solos et qui comme je le signalais au début de cette chronique, devrait ressortir avec une vraie production, Gerry Laffy le mérite amplement !