King Kobra revient avec un nouvel album mais sans leur premier chanteur Mark Free qui de son côté est revenu également au devant de la scène avec Unrully Child.
Carmine Appice, vingt ans après le fameux « Ready to strike » s’est donc octroyé les services de Paul Shortino (on ne le présente plus, Rough cutt, Quiet riot, albums solos, etc…)
L’album, on peut le dire tout de suite est une réussite, proposant un hard us extrèmement efficace, la voix de Paul Shortino puissante et rocailleuse colle parfaitement aux morceaux, sa voix permet également de proposer des réminiscences blues (« We got a fever ») et surtout, les musiciens sont au top, une rythmique plus que solide et des solos de guitares superbement mis en place font de cet album un très bon retour de King Kobra.
Dès le 1er morceau, « Rock this house », le ton est donné, ça cogne, les mecs assurent et se font plaisir. « Turn up » plus lourd est du même acabit du point de vue de la puissance.
« Line forever » est un morceau bien pêchu avec un refrain mélodique, excellent !
Les morceaux s’enchaînent « this is how we roll » est un superbe titre avec de superbes solos de gratte, la ballade « Cryin turns to rains » n’est pas extraordinaire mais la voix de Paul Shortino réhausse le niveau et quel final !
Les morceaux « Midnight woman » et « You make it easy » sont également très bons, bizarrement ces 2 morceaux me font penser à Gotthard, l’album se termine par « Red flags » qui sans être révolutionnaire est toujours aussi bon.
Alors, si on compare par exemple le nouvel album de Black and blue qui sonne plutôt creux et qui est sans inspiration, King Kobra nous offre un album maitrisé et même si certains titres sont plus faibles (« Fade away », « Screamin for more », « Tear down the wall »), l’équilibre reste preque parfait et l’on prend un réel plaisir à l’écoute de ce King Kobra qui j’en suis sur ravirera tous les fans de Hard Rock !
2rocks kroniks 