Ce deuxième album en collaboration avec Valensia sort en 2002 et il n’est pas du tout réalisé dans le même façon que le précédent, comme l’annonce le titre de l’album, il s’intitule Valentine vs Valensia.
Effectivement même si les deux artistes ont respectivement participés ensemble sur tous les morceaux, chacun présente son style et cela donne lieu plutôt à un affrontement à tour de rôle.
L’album se veut être beaucoup plus dans un style Pomp/rock que le premier qui est beaucoup plus fun.
La personnalité de Valensia se découvre et il nous livre des compositions semblables à ce que l’on peut trouver sur ses albums solos.
Nous avons donc droit à 6 titres de Robby Valentine et 7 titres de Valensia.
Cet album aurait pu être vraiment un superbe album mais il se trouve gâché par surtout deux titres de Valensia.
Sa musique parfois trop complexe rende les morceaux indigestes et même incompréhensible.
Valensia a en effet tendance à rajouter moult mélodies et moult effets, trop de changements de rythmes, des mélodies en cascade sans queue ni tête etc…
c’est vraiment dommage mais je n’ai jamais pu adhérer complètement à sa musique et pourtant j’ai essayé plusieurs fois.
Et c’est dommage car il y a plusieurs similitudes entre les deux artistes multi-instrumentistes et excellents chanteurs et dévoilant notamment leur amour pour Queen.
On aurait envie de dire à Valensia : « reste simple sur ce titre mec, la mélodie est belle, ne gâche pas tout s’il te plaît ! »
Mais revenons à l’album « City light » titre de Valentine ouvre l’album et c’est un mélange de Pomp Rock de classique et pop, on pense bien entendu à ELO (Electric Light Orchestra), un titre très entraînant avec voix robotisés et claviers, choeurs et très bon refrain, tout le savoir-faire de Robby !
« As salam aleikum » morceau de Valensia est un titre dans un style Pomp Rock mais trop indigeste.
« Being different is so cool » de Valentine est très pop sur le couplet, le jeu des voix est un pur délice, la mélodie est subtilement trouvée jusqu’au bout avec le piano.
« Bombardon » de Valensia est toujours dans la grandiloquence de Queen et de Sparks, cela reste écoutable mais l’ensemble est encore trop chargé.
« Turn back time » de Valentine est une superbe ballade, les mélomanes ne seront pas déçus.
« Club Bombastic » toujours de Valentine est un morceau très original, quelle mélodie ! , uns sorte de titre power/pop, fun avec toujours cette magie dans les choeurs, à noter que Robby utilise un xylophone et un harmonica et le solo de Valensia (à la Brian May ) est très bon.
V-sualized de Valensia est très mauvais et hélas, il nui à la qualité de l’album, cette sorte de disco/pop grotesque avec des chœurs et des guitares de Queen ne fonctionne pas du tout.
Heureusement Robby revient avec une très jolie ballade « Take me home » chanté ave toujours autant de justesse et de mélancolie.
« Heading for avalon » dernier morceau de Valentine est construit sur une base classique piano/voix puis tout s’envole au refrain comme à son accoutumée, Robby nous a encore touché !
L’album se termine en revanche de très belle façon avec quatre titres de Valensia qui s’enchaînent et dont les trois premiers sont une sorte de pot-pourris de Queen, un travail colossal qui est vraiment magnifique, d’autres peut-être crieront encore une fois au plagiat.
Puis « Victory » qui est un titre assez cool termine définitivement l’album.
Un album qui s’équilibre au fil des écoutes mais on a tendance à passer les morceaux de Valensia, je mentirais en disant le contraire, notamment « As salam aleikum » et « V-sualed ».
Pour ceux qui aiment Robby Valentine dans son côté Hard FM/AOR pourront passer leurs chemins, les vrais fans se feront un plaisir (même si il y a un côté plus pop) d’écouter des compositions toujours autant ingénieuses que jolies.
Un troisième album « Nymphopsychoschizophonic » né de cette collaboration devait voir le jour, il ne sortira hélas jamais…