HESS / Living in yesterday (2012)

J’avoue une grande lassitude au timbre de Harry Hess depuis un certain moment, les albums s’enchaînent et franchement, nous sommes loin des performances que le chanteur nous a offrait sur certains albums d’Harem Scarem.
D’ailleurs le groupe s’essoufflait depuis quelques temps, le meilleur en date était « Weight of the world » en 2002, puis a suivi en 2003 « Higher » et son 1er album solo « just another day » qui étaient assez bons.

Ensuite le groupe nous a sorti 2 clones de « Higher » qui étaient « Overload » et « Human nature » ou depuis ce cher Harry nous ressasse sans âme un hard rock Fm avec les mêmes mélodies, la même façon de chanter, c’est monocorde, c’est monotone, je dirais même chiant…
Comme avec First Signal (2010), Ce « Living in yesterday » ne déroge pas à la règle, c’est gentil, les morceaux sont sympas mais c’est toujours pareil, il n’y a pas un titre qui ressort de l’album, pas un titre fort où le mec aurait mis toutes ses tripes dedans !

Non, Harry Hess nous promène gentiment sur ses semi-ballades mi-tempo ou alors devient presque ridicule avec des titres comme « I don’t wanna want you » ! Du hard Fm qui s’écoute comme on écouterait la radio…
Vous n’allez pas me dire que ce chanteur n’est pas capable de mieux ?
L’album se termine par un titre insipide « Where to run », bref, je ne parles même pas des autres titres car si on prend au hasard « nothing last forever » qui reste sympa, le groupe ne nous a t’il pas pondu des titres similaires ?
Bref un album qui s’écoute et qui s’oublie très vite, quel énorme gâchis…

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