JIMMY BARNES / HINDSIGHT (2014)

Le père Jimmy est de retour avec un nouvel album « Hindsight », enfin pas tout à fait un nouvel album puisqu’il s’agit de 15 titres issus de ses divers albums au travers de son immense carrière.
Si certains d’entre-vous seraient déçus à l’avance de croire que cet opus n’est qu’un simple best of, rassurez-vous, car ce « Hindsight » est tout simplement énorme !

Car si certains artistes nous la jouent pépère, Jimmy nous proposent des versions hautement électriques avec un groove de malade.

Pour l’événement Jimmy Barnes a convié bons nombres d’amis à participer et c’est ainsi que pratiquement tous les titres sont chantés en duo et musicalement il y a bien sur également de sacrés pointures.

Produit par Kevin Shirley, le son est énorme avec notamment « Lay down your guns » qui ouvre les festivités et on se rend bien compte que Jimmy a toujours une énergie de dingue, ce titre vous colle au plafond ! »

Et ça continue « Time will tell » avec un gros son et une rythmique bien lourde, en duo avec « The baby animals » .

Le fameux « Ride the night away » en duo avec Steven Van Zandt est grandiose, quelle putain de rythmique et avec un batteur qui cogne sec, les choeurs, e les cuivres, les morceaux prennent une sacré cure de jouvence !

« Stand up » en duo avec sa fille Mahalia et son groupe « The soul mates », quel groove d’enfer !

« I’die to be with you tonight » qui fait partie des titres les plus connus dans un style rock Fm est repris en duo avec son pote Diesel te ça envoie grave !

« Stone cold » en duo avec Tina Arena, rien qu’avec l’intro, ç’est gagné !
Les frissons vous parcourent le corps sur cette ballade blues/soul.

Ca continue avec une superbe nouvelle version de « Working class man » avec Jonathan Cain et Ian Moss. L’apport des guitares acoustiques ajoutent un vrai plus, le morceau monte crescendo avec les choeurs et ce méga hit devient une bombe de rock !

« Going down alone » avec où l’on retrouve ses anciens comparses Neal Schon et Jonathan Cain qui nous balance également un solo magnifique avec en « slide guitar » Joe Bonamassa.

« Love and hates » avec le groupe Shihad » surprend par son déluge de décibels qui vous écrase et le festival continue avec une version superbe de « No second prize ».

« I’d rather be blind » en duo avec son pote Jon Stevens, pur morceau de rock FM, Stuart Frazer à la gratte, Michael Hegerty à la basse et le fils de Jimmy, Jackie Barnes à la batterie envoient la sauce !

« When your love is gone » superbe ballade musclée, quel feeling !

« The other kind » avec les guitares slide et l’orgue hammond est un vrai délice.

« Walk on » morceau écrit par Desmond Child et Joe Lynn Turner est chanté en duo avec David Campbelll, une bien jolie ballade dans un style hard Fm.

L’album se termine avec « I’m still on your side » en duo avec Bernard Fanning, version acoustique tout simplement superbe.

Ce Hindsight est indispensable pour tout fans de rock !

Et dire que pour la dernière venue de Jimmy Barnes à Paris en 2008, au Trabendo, nous n’étions même pas 300, alors que ce Dieu du Rock australien devrait remplir aisément le Zenith, voire Bercy !
Imaginez la fête avec tous ces musicos sur la scène!
Je rêve c’est sûr mais en fermant les yeux, le casque sur les oreilles, ça le fait carrément !

Laisser un commentaire