Hollow Bones est le nouvel album du groupe américain originaire de Long Beach et il s’ouvre avec la chanson éponyme.
Même si certains diront le contraire, j’affirme que Rival Sons n’a pas changé d’un pouce et ce Hollow Bones au refrain fédérateur est plutôt bon et nous replonge sur les traces de Great Western Valkyrie.
« Tied up » aux essences psychédéliques qui enchaîne est lui aussi bien réussi.
Le groupe tient la route et le troisième titre « Thundering voices » démontre également que Rival Sons n’a rien perdu de son efficacité avec une rythmique toujours impressionnante, cette basse/batterie compacte et groovy et ces breaks qui font mouche à chaque fois !
Mais tous les titres ne sont pas du même acabit notamment avec« Baby boy » qui ne décolle pas vraiment puis avec « Pretty face » une semi-ballade qui souffre à ressembler à pas mal d’autres titres du combo.
On retrouve le grand Rival Sons avec « Fade up » qui fait partie des meilleurs morceaux de l’album. Et qui vous prend aux tripes.
Puis « Black Coffee » la reprise de Ike & Tina Turner mais immortalisée par Humble pie sur l’album « Eat it » en 1973.
La reprise est superbement interprétée avec ses choeurs Gospel et Jay Buchanan montre une fois de plus son talent de chanteur, Steve Marriott aurait été sûrement fier de l’écouter.
S’ensuit un « Hollow bones part 2 » qui malgré une maîtrise sans faille nous donne un aperçu de déjà vue.
Il faut attendre le dernier titre « All that I want » pour que Rival Sons nous sorte le grand jeu et nous fasse frissonner car cette ballade est tout simplement magnifique.
Hollow Bones n’est évidemment pas un mauvais album, il s’écoute avec grand plaisir mais force est de reconnaître qu’il est un peu en dessous des précédents opus.
Mais peut-être que cet album mérite tout simplement encore un peu de recul pour être vraiment apprécié dans sa totalité, so wait and see…
2rocks kroniks 