Deuxième album attendu du groupe Jared James Nichols car le premier album sorti en 2014 et produit notamment par Eddie Kramer avait fait forte impression avec son hard rock lourd et puissant aux essences blues !
Sur une pochette légèrement inspirée du Electric Warrior de T.Rex, « Last chance » qui ouvre l’album nous démontre que Jared n’a rien perdu de son feeling et de son énergie tout comme « The gun » morceau pêchu avec sa grosse rythmique et ses « choeurs » puissants.
D’ailleurs côté musiciens, Jared est toujours accompagné de ses compères Erik Sandin à la basse et de Dennis Holm à la batterie.
Musicalement on a déjà fait des comparaisons avec Mountain, Johnny Winter ou Rory Gallagher, ce qui est totalement justifié, « Don’t be scared » bien heavy et « Honey forgive me » qui groove à mort entre hard et funk pourra rejoindre le terrain de jeu de Richie Kotzen.
Avec « Home » l’album prend une petite tournure rock sudiste avec le très bon choix de l’apport d’une choriste féminine puis ça continue avec « Gotta have you » un morceau entraînant à souhait.
« End of time » se rapproche d’un Rival Sons des débuts avec un riff entêtant et surtout cette rythmique bien en place avec un Dennis Holm qui s’éclate complètement sur ses fûts.
Les quatre derniers titres sont toujours aussi bons, « Run, « Keep your light mama », « What love » et « don’t try » assurent le fait que Jared James Nichols nous a gratifié d’un album excellent, homogène et éclectique et ne souffrant d’aucun temps mort.
Mais les fans de longs solos risquent d’être frustrés car les morceaux sont très courts ne dépassant pas pour la plupart les 3 minutes, pour ceux là, il faudra attendre de voir le groupe en live.
Alors même si effectivement on peut juger que c’est un choix étonnant pour ce guitariste hors-pair, cela ne m’a pas gêné outre mesure car l’album s’écoute avec grand plaisir et on a juste envie d’appuyer sur « repeat » à la fin de l’album, c’est sans doute ce que voulait Jared James Nichols en faisant ce choix …
8/10