Praying Mantis revient trois ans après nous avoir sorti un excellent album « Legacy » (https://2rockskroniks.wordpress.com/2016/08/03/praying-mantis-legacy-2015/) qui proposait un hard fm musclé avec sur certains titres des réminiscences de la NWOBHM, le contrat était largement rempli et j’avais hâte de découvrir ce nouvel opus.
La bonne nouvelle en feuilletant le livret, c’est de découvrir que le line-up est resté le même avec John « Jaycee » Cuijpers au chant, Andy Burgess aux guitares et aux claviers, Chris Troy à la basse, Hans in’t Zandt à la batterie et bien entendu Tino Troy aux guitares et claviers, sans oublier que tous les membres participent aux choeurs sur l’ensemble des titres.
L’album débute avec « Keep it alive », un morceau pêchu et mélodique où l’on retrouve toute la musicalité du groupe, la voix de John « Jaycee » Cuijpers (avec quelques similitudes vocales à Bruce Dickinson) est vraiment parfaite pour ce genre de titre qui relie de façon complémentaire avec l’album précédent.
Mais dés le deuxième titre, les claviers rentrent en action, et si le couplet mi-tempo garde une certaine légitimité, le refrain est en revanche complètement raté, on tombe dans un style pompeux qui plombe totalement le morceau.
« Time can heal », le troisième titre est sympathique voire gentillet, un morceau hard Fm que l’on peut écouter en prenant sa douche, la mélodie n’a vraiment rien d’extraordinaire malgré la qualité des musiciens, je suis d’entrée de jeu vraiment déçu.
« 39 years » si les premières notes de clavier ne m’inspire guère, ce titre est finalement plutôt réussie, on retrouve un hard fm costaud et c’est nettement un cran au-dessus, la voix de John « Jaycee » Cuijpers me fait penser cette fois-ci à Damned Nation.
« Gravity » le titre éponyme avec son introduction donne le ton et comme ça, on connaît déjà le refrain et finalement c’est son couplet qui est le plus intéressant (et il me fait beaucoup penser à un titre du premier Casablanca), au final, un titre sympathique.
« Ghosts of the past » sans hésiter un des meilleurs morceaux de l’album, très influencé Maiden (voire Jorn) avec des variations musicales réussie, je trouve le groupe vraiment meilleur dés qu’il muscle un peu son jeu et les mélodies n’en sont que meilleures.
Après cet excellent titre, le groupe nous balance de nouveau un morceau hard Fm gentillet, qui ne va pas vous bousculer de votre fauteuil, les fans de ce style seront sans doute comblés, pour ma part, c’est vraiment trop soft et surtout pas vraiment original.
Et ça continue avec une semi-ballade « The last summer »…
Aïe Aïe Aïe, le groupe continue dans la soupe et on atteint le somnambulisme total avec « Foreign affair » qui avec le clavier ressemble beaucoup trop à un morceau de Foreigner (cherchez le titre, ça vous empêchera peut-être de dormir).
Le groupe nous fait lever un oeil avec « Shadow of love », mais ça reste vraiment léger.
« Final Destination » qui clôture l’album se veut être plus hard rock avec une touche progressive (on peut penser à un groupe comme Jono) et pourquoi pas ? ( la voix de John « Jaycee » Cuijpers peut également être très bon dans ce registre).
Un morceau plutôt réussi mais qui arrive vraiment trop tard et justement nous rappelle combien le groupe peut être prenant quand il le veut !
Alors si vous êtes comme moi, fan du chef d’oeuvre « Time tells no lies » et que vous avez accroché à l’album précédent « Legacy », vous allez être extrêmement déçus de ce « Gravity » qui en revanche sera pleinement apprécié par Les fans du groupe et de hard Fm.
A vous d’en juger camarades !
5/10