REDD BARRON a été créé en février 1987 à Romeoville, dans l’Illinois, dans la banlieue de Chicago. Brian Lee (chant) et Pete Alvarez (guitares), amis depuis l’école, ont formé le groupe dans le but d’écrire et de jouer la musique qu’ils aimaient, le metal classique. Rod Gardner (batterie) et Rick Tampier (basse) ont complétés le groupe.
Ils enregistrent leur première démo de 4 titres puis le groupe commence à tourner dans tous les clubs locaux et commencent à se forger une solide réputation, il recrute Greg Eichelberger comme second guitariste.
Le groupe continue les concerts et entre en studio en 1989 pour enregistrer une seconde démo en espérant qu’elle permettra de signer un contrat pour l’enregistrement d’un premier album. La démo de six titres sort en mars 1990.
ils sont rentrés en studio à l’hiver de 1989 pour enregistrer «The Barron’s Here to Rock». La cassette de 6 chansons est sortie en mars 1990.
Le groupe entre-temps a remplacé Rick par Dave Van Ham et le groupe a continue de jouer dans la région de Chicago, en ouvrant pour des groupes tels que Armored Saint, Helix et Blue Oyster Cult mais comme pour beaucoup de groupes, les maisons de disque sont moins intéressés et si le groupe continue d’écrire et de se produire pendant encore deux ans, le groupe jette l’éponge en 1993 et se sépare.
A l’époque, j’étais tombé sur un de leurs morceaux « Kill or be killed » qui m’avait fortement rappelé Stryper (dont je suis un énorme fan) et j’avais guetté pendant longtemps la sortie d’un éventuel album.
Bien plus tard, l’internet m’avait permis de découvrir les autres morceaux de la première démo, mais je n’avais jamais écouté la deuxième.
Le groupe est devenu culte et leurs démos étaient très recherchés par les collectionneurs mais grâce au label Heaven and hell records, le groupe nous propose enfin leur premier album réunissant les deux démos avec il faut le souligner une superbe pochette signé Steve Cobb.
Et dés le premier titre « The barron’s here to rock » force est de reconnaître une influence énorme de Stryper, les guitares, la rythmique, les choeurs, c’est énorme !
Vocalement par contre, le chanteur n’a pas grand chose à voir avec Michael Sweet, la voix est plus grave et légèrement cassé ce qui colle parfaitement à ce style de heavy !
« Down jones » continue dans le même style, et Redd Barron n’en déplaise à certains a du écouter pendant des heures « The yellow and black attack », car on retrouve ces mêmes riffs que nous proposaient Michael Sweet et Oz Fox en 1984. Pour autant Redd Barron est loin d’être une vulgaire copie.
On sort du « trip Stryperien » et on se retrouve Avec « Too good to be forgotten », un titre au tempo plus lent, bien heavy et mélodique comme certains groupes comme Warlord ou Barren Cross adoraient les jouer, les guitares sont toujours inspirées et incisives !
Puis arrive « Livin’ our life for rock », ça c’était le genre de morceaux qui faisaient notre bonheur dans les années 80’s, un morceau mi-tempo, un bon riff, une mélodie simple et efficace avec les choeurs qui emmène le tout, le genre de morceaux qui nous démontaient les cervicales !
« Truth vs justice » sent bon les influences de Maiden ou de Dio et reste très efficace puis cette démo de 1989 se termine avec « Blind date », un morceau dans cette même ligne de heavy mélodique toujours aussi bon avec en tête un excellent refrain qui vous rentre dans la tête.
« Burning cities » ouvre le bal avec cette première démo, le son comme d’habitude a été travaillé et remasterisé à son maximum et la différence entre les deux démos ne sont pas flagrantes et cela donne une totale cohésion pour l’album.
Ce premier titre est un titre bien pêchu et il aurait pu figurer parmi les centaines d’autres titres aujourd’hui devenu intemporels parmi les fans de cette époque.
« Shadows » les riffs vous feront penser d’entrée à Ratt à ses débuts, Pete Alvarez avait vraiment un potentiel énorme.
« Search for love » va continuer sur le même niveau avec un refrain qui fait mouche et une rythmique et un riff implacable.
et c’est donc « Kill or be killed » excellent titre bien speed (voir plus haut) qui clôture cet album de la meilleure des façons.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là car le groupe paraît-il s’est reformé et serait de retour pour d’éventuels concerts et pourquoi pas un nouvel album, incroyable non ?
On peut se demander si le label Heaven and Hell records ne pencherai pas plutôt vers le paradis que vers l’enfer non ?
Fans de Stryper (The yellow and black attack), Dokken, Armored saint, Ratt (1er EP), Leatherwolf, Barren Cross et tous les autres groupes dans le style, jetez-vous sur cet album !!
8/10
pour acheter l’album :
https://heavenandhellrecords.bandcamp.com/album/the-barrons-here-to-rock
Dumb
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