HONEYMOON DISEASE – PART HUMAN, MOSTLY BEAST (2017)

Honeymoon disease (ou «maladie de la lune de miel», cystite après un rapport sexuel) est un groupe suédois formé au début de l’année 2014, sans perdre de temps il sort leur premier album « The transcendance » en 2015.
Et si cette pochette du premier album nous avait fait sourire en voyant le look des musicos qui reprenait le code vestimentaire des années 70’s à fond la caisse, le contenu avait été une agréable surprise en proposant du hard seventies plein d’énergie avec des influences allant de Thin Lizzy à UFO en passant par Kiss avec cette touche punk/rock au riffs secs mais avec de bonnes accroches rythmiques et mélodiques.

Rien d’exceptionnel certes mais le groupe tirait son épingle du jeu avec ses deux guitaristes solistes (au féminin) dont une guitare tenue par la chanteuse Jenna qui s’avérait être une rockeuse de premier plan.
Honeymoon Disease entama une tournée européenne en 2016 pour promouvoir ce premier album et prouver au public qu’il n’était pas un usurpateur mais bien un groupe avec du sang rock dans ses veines et qu’il ferait partie désormais des groupes à suivre !

Le passage du deuxième album est toujours un défi en sachant que vu le nombre incalculable de groupes aujourd’hui sur la scène « old school », on risque vite de tomber dans l’oubli.
Alors pas de panique pour les fans, le groupe n’a pas bougé d’un pouce sauf qu’il s’est bonifié depuis ces deux ans qui se sont écoulés.
La pochette tout d’abord est cette-fois-ci réussie en tout point et donne bien l’image de ce que le groupe représente musicalement, un hard rock’n’roll classique et mélodique avec une énergie toujours présente mais sans doute mieux catalysée.
On sent que le groupe a vraiment bien bossé, la qualité d’écriture sur chaque titre a été peaufiné et en ce sens, l’album est parfaitement équilibré.

« Do it again » qui ouvre le bal vous fera penser obligatoirement à Thin Lizzy mais sur les autres titres, le groupe mélange ses influences et on se retrouve entre hard classique et NWOBHM et même parfois d’une touche de glam rock à la Sweet ou the Runaways.

Le groupe nous rappelle également Imperial State Electric comme sur les très bons « Only thing alive » et « Rymdvals » en précisant que le producteur Ola Ersfjord a déjà collaboré avec la bande à Nicke Andersson mais aussi Lucifer et Dead Lord.
Le son justement est parfait et renvoie toute l’énergie du groupe, car de l’énergie que ce soit Jenna et Acid aux guitares, que Cedric à la basse et Jimi à la batterie, ils en ont à revendre et ça déménage jusqu’à la fin de l’album avec l’explosif et imparable « Electric Eel !

Le groupe apporte du groove supplémentaire avec la présence de cuivres sur l’excellent « Tail twister » mais peut aussi balancer un rock’n’roll endiablé « Fly bird, fly high » qui nous rappelle autant « Johnny be good » que le boogie rock de Status Quo avec « Mean girl ».

Avec leurs influences assumées, Honeymoon Disease réussit haut la main la transformation du second opus et nous offre un album pêchu, mélodique, solide et entraînant qui nous donne au final un énorme plaisir !

Jouissif !!

8/10

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