On ne va pas faire la bouche avec ce simple digipack, pour une fois que le nouvel album des Electric Boys est disponible partout !
Et oui car les deux derniers albums du groupe « And Them Boys Done Swang » en 2011 et « Starflight United » en 2014 n’avaient pas été facile à dénicher et c’était bien dommage car ils restent des albums superbes avec des compositions incroyables !
4 ans après donc, le groupe sous la même formation revient avec ce « The ghost ward diaries » est-ce que ce nouvel opus sera du même acabit ?
D’entrée de jeu, « Hangover in hannover » nous met une énorme claque, un morceau pêchu aux essences de la bande à tyler, rien n’a bougé, le groupe garde son énergie et sa capacité à nous surprendre sur un break, un solo ou une ligne vocale.
C’est somptueux comme sur « There she goes again » où l’on reste sur du haut de gamme, un morceau rock’n’roll avec des cassures de rythme (on pense à Michael Monroe) avec un refrain du genre hymne vraiment réussie !
« You spark my heart » change de style avec un morceau de style pop/rock, une sorte de mélange entre DAD et U2.
« Love is a funny feeling » oh putain ! Ce morceau groove à mort, l’orchestration avec l’utilisation d’instruments à cordes est superbe, les musiciens sont au top avec une basse volubile et un batteur qui cogne fort et des guitares explosives !!
Et moi qui commençait à râler en voyant la durée du cd alors que les mecs nous envoient un instrumental en fusion « Swampmotofrog » qui nous fait penser au Frankenstein d’Edgar Winter, délire de fou furieux !
« First the money, then the money » nous replonge quant à lui dans les années 80’s, on pense à des titres comme « Magic touch » (oui d’Aerosmith), c’est fun, costaud, pêchu, les idées fusent de partout !
Ca continue toujours sur le même niveau de qualité d’écriture et d’interprétation avec « Rich man, poor man », un morceau groovy énorme avec les guitares pointées vers le sud sur le couplet et un refrain fusion funky/rock qui nous ramène à leur premier album !
Tout comme « Knocked out by Tyson » un mélange de rock sudiste dopés aux « amphétamines Aerosmith » avec une petite touche de power/pop absolument irrésistible !
L’album se termine en beauté avec « One of the fallen angels », un morceau pop/rock à la manière d’un Manic Street Preachers (en plus musclé).
Ce nouvel album des Electric Boys est encore une fois un must avec une production impeccable, et si les mecs sont des pros, leur musique reste toujours aussi fun, inventive et éclectique !
bref un groupe et un album de rock qui mériterait de connaître à nouveau le succès, c’est tout ce que l’on peut leur souhaiter !
Magique !!
9/10
Electric Boys est :
Conny Bloom : chant, guitares
Franco Santunione : guitares, choeurs
Andy Christell : basse, choeurs
Niclas Sigevall, Jolle Atlagic : batterie