The Bluefields / Day in the Sun (2020)

Quel plaisir de retrouver The Bluefields quatre ans après leur dernier opus « Under high cotton » qui était une vraie explosion de rock et bizarrement pratiquement aucunes lignes chez les grands spécialistes du rock pour parler de ce super groupe !

Bon je vais refaire les présentations une nouvelle fois, THE BLUEFIELDS est Un groupe américain de Nashville, il est surtout composé de vétérans du rock avec Warner E. Hodges à la guitare (Jason et les Scorchers ) de Brad Pemberton à la batterie (Ryan Adams), de Joe Blanton (Royal court of China) et de l’infatigable Dan Baird (Georgia Satellites) à la basse et à la guitare.

Et si le premier album du groupe « Pure » sorti en 2012 reste toujours introuvable, vous pouvez comme moi commander les autres albums directement sur leurs sites (voir lien ci-dessous).

Sur ma dernière chronique, j’avais déjà souligné que tous leurs albums étaient indispensables et bien vous pouvez rajouter celui-ci sur la liste car cet album est tout simplement magique et je pense avoir même une petite préférence pour ce petit dernier.
IL faut dire que nos lascars auront pris le temps de le peaufiner car si les trois albums se sont enchaînés une année sur l’autre, six ans sépare ce nouvel opus à « Under high cotton ».

Dès le premier titre « Blowin’ Sunshine » on retrouve la banane avec ce rock typiquement « Us » avec ce côté sudiste.
Les mecs sont des vrais pointures et chaque titres vaut son pesant de cacahuètes (ça c’est de l’expression de jeunes).

Pour les puristes du rock, vous allez retrouver sur ce nouvel album, tous les ingrédients qui vous feront vibrer de bonheur avec ces 11 titres calibrés dispersés sur 57 minutes !

Et si vous aimez la voix de Joe Blanton, c’est lui qui se charge de chanter sur tous les titres (alors qu’auparavant Dan Baird et Joe se partageaient le micro) et il est vrai que c’est un petit plus car si on aime la voix de Dan Baird, on a de quoi faire avec sa discographie de folie.
Je trouve que c’est un très bon choix et un vrai plaisir d’entendre ce mec qui nous avait tapé dans l’oeil dès 1986 avec le premier EP de The Royal Court Of China ‎: « Off The Beat’n Path ».

Si pour certains groupes, le rock sudiste à le vent en poupe (deuxième expression qui fait très jeune puisque datant du XIVe siècle) comme Blackberry Smoke par exemple (que j’adore), il serait bon de vous pencher sur ces rockers de toujours qui ont remis au goût du jour le rock’n’roll dans les années 80’s et qui continuent à nous sortir de vraies pépites du genre !

Ecoutez-moi donc « Bridgewater », le genre de morceaux où l’on connait la formule par coeur mais qui fonctionne toujours car ces gars là ont cette magie, ce petit truc en plus qui vous file toujours les frissons.

Et surtout, toujours très important, n’écoutez surtout pas cet album à la va-vite, posez votre cul dans votre fauteuil avec un p’tit verre à votre convenance et dégustez, c’est du pur plaisir !

L’ensemble des compositions ont été écrites par le groupe et on sent qu’il y a eu un travail énorme et notamment sur le travail des mélodies mais aussi et particulièrement au niveau des guitares, Warner Hodges s’en donne à coeur joie sur chaque titres : « Walk on me », « Somewhere Down The Road » sont splendides et quand il faut envoyer la sauce, le groupe nous propose « Born To Let You Down » ou « I keep fallin » à écouter tous les matins pour vous remettre d’aplomb (troisième et dernière expression très jeune) ou encore l’énorme et imparable « Can’t Shake It ».

Vous l’aurez compris, cet album est un must et il est tout simplement indispensable à tout fan de rock !

10/10

site du groupe pour commander l’album :
https://thebluefields.com/home

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