Enfin le deuxième album après l’excellent « Drive » sorti en 2014, le groupe porté par Chris Lyne (Soul Doctor) et Keith Slack (Steelhouse Lane) et accompagné par Zacky Tsoukas à la batterie et Barry Sparks (Dokken, Msg, Ted Nugent et auteur d’un bon album solo « can’t look back » en 2004) reviennent avec ce deuxième opus sobrement intitulé : Mother Road II.
Mother Road propose un hard blues inspiré des groupes des années 70’s comme Free, Bad Company, Led Zeppelin et évidemment de Whitesnake car la voix de Keith Slack a un timbre de voix assez proche du maître Coverdale.
On peut faire également faire un rapprochement avec Peter Shoulder au niveau de la voix mais aussi musicalement car The Union jouait dans le même registre.
Alors oui mes amis, ça sent bon le hard bluesy à plein nez, ce Mother Road est le genre d’album que vous pouvez mettre à toute heure de la journée, il vous donnera la banane à chaque fois !
Sachez qu’un orgue hammond se trouve toujours là quand il faut et il est tenu par un certain David Breaux.
L’album s’ouvre avec « Fool’s gold » rythmé, pêchu, le genre de titres qui vous donnent envie d’appuyer sur la pédale, attention tout de même surtout si vous êtes coincés dans un embouteillage où sur le Periphérique parisien, le plaisir pourrait être de courte durée.
« Sticks and stones » qui enchaîne, mais sentez-moi ça les amis, un morceau qui sent bon le Whitesnake des meilleurs jours, puis écoutez donc la rythmique sur « Spread it all around », ça ronronne à mort, j’adore !
Une petite section de cuivres vient s’ajouter sur le titre « Cold heat » et pour chauffer, ça chauffe, on aurait eu l’intervention d’un Joe Bonamassa que l’on aurait même pas été étonné !
Et puis il y a « Without you », une superbe ballade, et puis il y a le génial « Ain’t got the blues » et sa petite variation de rythme superbement trouvé, bref, cet album est juste splendide !
Avec une production au top réalisé par Chris Lyne (il est loin de débuter également dans ce domaine) , ce Mother Road est vraiment un cran au dessus du premier album et quand on écoute des morceaux comme « Matter of time » ou « Southland », on a vraiment l’impression d’écouter un classique du genre !
Bravo pour ce deuxième opus, superbe travail, un album à ne pas louper !!
ps : A noter que l’album est marqué 2020 mais il n’ a été disponible qu’en 2021 et le seul petit bémol est que le livret est vraiment juste, c’est le minimum syndical, on aurait souhaité avoir les paroles et plus de photos, mais cela ne reste qu’un détail.
9/10