En 1981, je découvre Cheap Trick et son album « Dream Police » (1979), cet album fera partie à tout jamais de mes albums fétiches et même si certains albums sur toutes ces années ne sont pas toujours du même acabit, le duo Rick Nielsen/ Robin Zander a toujours trouvé la formule magique du hard rock / power pop sur la plus grande partie de leurs albums.
Et après l’excellent We’re All Alright! sorti en 2017, revoilà le groupe 4 ans après avec un nouvel album « In another world », qui s’avère être toujours aussi bon et aussi frais qu’à leur début avec leur premier album sorti en 1977.
Et oui car le groupe après plus de 40 ans de carrière a toujours une inspiration folle pour écrire des compositions qui font mouche dans le coeur des Power / pop rockeurs !
D’entrée les jeunes/vieux briscards nous emmènent dans leur univers joyeux et coloré de mélodies Buble Gum, une invitation musicale au sourire et à la joie avec « The summer looks good on you » !
S’ensuit « Quit waking me up », un morceau aux essences Beatles, une petite bombe mélodique au refrain percutant qui devrait faire partie des titres absolument imparables en concert ( vous imaginez la complexité pour faire la setlist).
On tombe complètement sous le charme du troisième morceau qui donne le nom à l’album, une superbe ballade dont Cheap Trick a le secret.
Ca continue avec le très stonien « Boys & girls & rock’n’roll » un titre délicieux qui groove puis le groupe nous ramène aux années 70’s avec « The Party » aux influences du grand SWEET.
« Final days » un hymne rock avec des guitares qui nous rappellent le nightclubbing de Iggy Pop et qui finit en blues terrible avec le duel guitare et harmonica !
L’album oscille entre ballades mi-tempo « So it goes », « Passing trough » et morceau plus redoutable comme « Light up the fire » qui prouve que le groupe est toujours au top pour nous écrire de superbes compositions.
On arrive à « Here’s looking at you », un morceau 100% entraînant, on retrouve un Cheap trick très proche de l’époque Dream Police, un délice !
Et là, grosse surprise avec la géniale reprise de la ballade « Another world » avec une version speed, du power/pop en puissance !
« I’ll see you again » ballade nostalgique et planante, qui nous permet de nous poser avant le dernier titre une superbe reprise de « Gimme some truth » de John Lennon, une façon de terminer l’album de la plus belle des façons.
Plongez les yeux fermés et les oreilles grandes ouvertes dans cet autre monde, vous ne serez absolument pas déçus !!
9/10