A lire les chroniques sur les différents sites, on se rend compte que la presse rock française a décidemment beaucoup de mal avec un groupe conjuguant le délire musical et le fun à gogo.
Enfin, on peut se rendre compte que pas mal de chroniqueurs écoutent très rapidement les albums et certains comme pour celui-ci n’ont font même pas l’effort d’écouter la version Deluxe, bref, soyez curieux, faîtes-vous votre propre opinion et ne faîtes pas confiance à ces journaleux tristes au goût musical amer.
Comment dire que les deux derniers albums du groupe était moyens, Easter is cancelled (2019) et « Pinewood smile » (2017), pour ma part j’ai adoré (voir mes kro, lien en dessous).
The Darkness, c’est un groupe original avec des musiciens ultra talentueux et des idées qui germent dans leur cerveaux toutes les deux minutes et le truc c’est que Justin arrivent à tout mettre dans certaines compositions.
Elles arrivent donc avec une multitude de riffs, de breaks, de mélodies et franchement c’est véritablement jouissif !
Déjà avant toute chose et je le répète mais il faut avoir vu le groupe sur scène, vous aurez une vision tout à fait différente et vous comprendrez un peu plus les choses.
Le groupe depuis Pinewood Smile nous livre un album tous les deux ans, ça va vite chez nos fous furieux et avec le premier titre « Welcome tae glasgae » on a compris que le groupe était toujours aussi déjanté que ce soit dans les textes ou la musique (et encore, je ne comprends pas toutes les subtilités).
Les deux titres suivants « It’s love Jim » et « Motorheart » vont vite devenir des incontournables en concert (la setlist commence à être longue) ) deux titres puissants et efficaces qui montrent que le groupe est en pleine forme.
« The power and the glory of love » et « Jussy’s girl » baignent dans le jus des premiers albums, sympa à l’écoute.
« Sticky situations » très jolie semi-ballade avec une petite pointe de Queen, les breaks et la frappe de Rufus Taylor mettent encore plus en évidence ces clichés.
« Nobody can see me now » on repart en gros délire avec un morceau qui alterne joyeusement les changements de rythme, tout le savoir faire de The Darkness avec un Justin toujours aussi fou, celle-là aussi, on l’attend en live, excellent !
« Eastbound » continue sur le même niveau, un rock’n’roll aux essences Thin Lizzy (le break où le musicos tousse, il fallait y penser).
« Speed of the night time » quand le groupe joue dans la power pop, ça le fait carrément, un morceau très british aux essences U2, on peut aussi penser à The Feeling, très très bon.
On continue avec « You don’t have to be crazy about me but it helps » morceau hyper groovy / Funky, Rufus envoie du lourd, la rythmique est solide, du pur The Darkness avec un Justin qui s’amuse comme un petit diable.
« It’s a love thang » est un morceau typique dans le style de The Darkness, sympa sans plus.
L’album se termine avec « So long », une jolie ballade aux airs country avec violon et guitare, très réussie.
Pour conclure, Si ce Motorheart est un peu en dessous des albums précédents, ce 7ème album studio tient largement ses promesses et on espère les voir en concert très rapidement !
THE DARKNESS est :
– Justin Hawkins (chant, guitare)
– Dan Hawkins (guitare)
– Frankie Poullain (basse)
– Rufus Tiger Taylor (batterie)
8,5/10