Voici un album sorti en 1981 qui était passé complètement inaperçu à l’époque et qui pourtant possédait tous les ingrédients pour caractériser le bon rock hard des années 80’s.
Vous voyez le genre de groupe rempli d’énergie avec des musiciens expérimentés entre hard rock et power pop.
Poker était un groupe allemand composé du guitariste Gagey Mrozeck et du chanteur Michael Pozz, deux ex Kin Ping Meh, groupe rock prog / hard rock des années 70’s presque légendaire en Allemagne, de Peter Oehler (guitare) et Jürgen Astor (batterie) qui eux étaient issus du Geff Harrison Band et on trouve deux bassistes qui ont joué sur cet album Junior Spencer et Norbey Hamm.
L’album s’ouvre avec « No compromise », un excellent morceau qui me rappelle le premier Kix, « Mexico » le deuxième titre rapide et son style flamenco est entraînant et original.
« Turn it off » revient sur un style plus classique, rock mélodique à l’influence des groupes anglais comme Mott.
« Red Neck Roller » est vraiment le morceau rock des eighties par excellence avec un refrain simple et efficace.
Poker profite de ce moment pour nous balancer « B.O.F. » un morceau blues très sympa mais trop court, dommage que la fin se termine en fondu.
Pour ceux qui connaissent déjà Michael Pozz puisqu’il chantera quelques années plus tard sur le très très moyen album « No Remorse » de Tokyo Blade (1989) doivent savoir que sur cet album, le chanteur sans être exceptionnel se revèle être le chanteur idéal, il y a vraiment une alchimie qui fonctionne, l’énergie, l’époque, bref tout concorde.
Ca continue avec un morceau classique puisque le groupe nous propose un rock’n’roll « Long way to the top », on pense beaucoup à Savoy Brown et à l’album « Rock’n’roll warriors » sorti la même année.
Et prenez un titre comme « Out there », on croirait vraiment entendre un titre sorti tout droit de l’album « Cool Kids » de Kix qui lui sortira deux ans plus tard.
Et « Loosing out all ends up » une belle ballade dans le style de Mott the Hoople ou Heavy metal kids.
Si cette réédition est déjà un énorme cadeau, la grosse cerise gâteau est que le groupe avait continué à composer dans le but de sortir un deuxième album et qu’il nous offre 4 titres issus de leur démo de 1983 (5 sont crédités mais « Last trump » est juste un court extrait de 50 secondes).
Et concernant ces bonus, vous ne serez absolument pas déçus mais quand on écoute le potentiel de ces compos, on regrette finalement que Poker n’ait pas pu sortir ce deuxième opus.
Tout d’abord, il y a « Living for the power » un morceau bien pêchu et orienté plus hard avec un gros son, il aurait fait mal en 83, tout comme « Back to the balls » qui aurait pu être un hymne si ce titre avait été joué par un groupe connu.
« Nothing to loose » dans le style Hard Us mélodique, excellent et « No more guitar heroes » un morceau entraînant Glam /pop super sympa.
Alors pour les curieux et les fans du rock et du hard des années 80’s, je vous conseille fortement cet album qui nous souffle cet esprit de liberté avec des compositions sans véritables étiquettes qui reflètent carrément l’esprit du rock de ces années magiques !
Concernant l’histoire du groupe, tout est expliqué dans le superbe livret ponctué également de photos et d’images d’archives.
Album acheté à Gibert Joseph Paris
2rocks kroniks 
Toujours aussi bonnes tes chroniques , j’en ai jamais autant lu que ces temps 😉
Effectivement ils auraient mérité, bon potentiel, même si a mon goût il manque quelque chose .
Rock ever .my Friend .🤘
J’aimeAimé par 1 personne
Merci mon Pepette !
J’aimeAimé par 1 personne