Après l’ album de James Durbin « The beast awakens » qui fut une vraie révélation sorti l’année dernière (voir kronik sur ce site), revoici le jeune prodige avec un nouveau projet accompagné de deux membres de Stryper, l’incroyable batteur Robert Sweet, de Perry Richardson à la basse et de Mike Flyntz le guitariste de Riot V.
Et pour nous mettre l’eau à la bouche, l’objectif de cette formation était pour Durbin de créer un album rendant hommage au heavy metal américain dans le style de Riot & Fifth Angel, ça annonçait du lourd, du très très lourd !
Mais à l’ouverture du livret, le premier souci est de découvrir Alessandro Del Vecchio aux manettes, la production ok, on comprend Frontiers Records d’avoir un producteur à plein temps mais en tant que compositeur, j’ai quelques doutes car si le mec a du talent, je suis saoulé des copies frontiers et à tous ces morceaux qui se ressemblent !
Et ça ne loupe pas avec le premier titre qui ouvre l’album « Coming home », le titre est sympa, les mecs assurent mais il manque vraiment une marque de fabrique et surtout, on cherche le heavy metal des années 80’s ?
Avec le deuxième titre « Before The Fall », écrit par Durbin, ça change la donne et on sent tout de suite la différence, un très bon morceau de hard mélodique dans la lignée de son album.
« Dying breed » retombre dans le hard rock au style déjà entendu mille fois au style hard moderne entre les riffs et les effets double grosse caisse, moi qui adore Robert Sweet et son style si personnel, là franchement, je suis très déçu.
« We Are The Warriors » remonte le niveau, le morceau est plutôt pas mal, on a l’impression que Alessandro Del Vecchio s’est inspiré de Stryper mais le son manque de relief.
« Dream Forever » repart dans le hard mélodique de Frontiers Records, dans le style de Soto, Eclipse, Lovekiller, ça s’écoute mais ça s’oublie bien vite et on ne ressent aucun frissons, pareil pour « The Man Of Older Soul » au tempo plus rapide.
Mais dommage encore une fois pour le son et la batterie qui pour moi ne vibre pas, on attend que le guitariste fasse sa démonstration et puis voilà, on passe à autre chose, c’est vraiment une grosse frustration car ce titre avec son gros côté Stryper aurait pu être très très bon si justement il avait été joué d’une façon plus heavy metal des 80’s.
« Still Fighting » plus rapide et plus classique sort finalement du lot en se rapprochant de Riot V et ce morceau est vraiment bon.
« The Pain Of Goodbye » dans un style de morceau Hard Fm costaud est plutôt réussi, il est vraiment dommage d’avoir choisi ce son moderne, la basse de Richardson est noyée dans la masse. Quant à Durbin, il est toujours aussi irréprochable.
Avec « Cleanbreak », là enfin on repart dans le style de Dio et Judas Priest, il s’agit bien évidemment de la deuxième composition de James Durbin, avec une ligne vocale originale, ce titre est vraiment superbe, le meilleur de l’album !
« Find My Way » on repart sur l’écoutable d’ Alessandro Del Vecchio, gentil sans plus avec en revanche un bon refrain et un très bon solo de guitare.
L’album se termine avec « No Other Hearts », un morceau encore une fois sympa mais avec un refrain mille fois entendu.
Alors voilà, j’ai mis beaucoup de temps à écrire cette chronique car j’ai acheté l’album à sa sortie et je l’ai écouté à maintes reprises pour essayer de changer d’avis mais non, il reste le même, ce « Coming home » est pour ma part une énorme déception (comme de nombreux albums Frontiers), et c’est tellement dommage car il y avait tout pour réaliser un album de folie.
Je pense qu’il aurait fallu prendre un peu plus de temps pour sortir ce projet afin que James Durbin écrivent au moins la moitié des titres, cela aurait équilibré davantage ce « Coming home » pour ne pas qu’il ressemble à un projet de plus de Mr Alessandro Del Vecchio.
6/10
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