Nouvel album de nos anglais déjantés, ce « Pinewood Smile » est le cinquième album studio du groupe et franchement depuis le premier album, on sait que le groupe est un cran au dessus de la plupart des groupes car il possède cette folie dans leurs créations musicales mais également scéniquement les mecs sont des fous furieux, Justin Hawkins est un génie musical et j’espère que sa folie va se maintenir longtemps (Imaginez le mec se réveille normal un matin…).
Alors est-ce que le groupe grandit d’album en album, est-ce l’album de la maturité, est-ce que les mecs ont mangé épicé pendant l’enregistrement ?
Autant de questions qui ne nous intéressent pas vraiment, tout ce que l’on peut dire, c’est que l’album s’ouvre avec « All the Pretty Girls », un morceau autant grandiloquent que délirant et déjà on sait que le groupe est toujours aussi perché !
Et ce n’est pas « Buccaneers of Hispaniola » qui nous dira le contraire, le groupe nous envoie des envolées vocales comme Justin sait si bien le faire, au niveau guitares, c’est explosif et la rythmique est vraiment solide à mort et certains riffs de guitare nous font penser aux premiers Queen.
Ca s’enchaîne sur un rythme de fou avec « Solid Gold », un morceau glam rock ultra puissant de la force de Queen et de Sweet, Splendide !
« Southern Trains » bien speed est également irrésistible.
Ca continue avec « Why Don’t the Beautiful Cry? » qui est un superbe titre cool aux couleurs de West Coast à la sauce The Darkness et on arrive à un morceau qui va faire encore créer une frénésie en live, le titre « Japanese Prisoner of Love » qui est ni plus ni moins un monument de Rock, démentiel!!
Pas besoin d’étaler titres par titres, l’album est un vrai régal, allez on peut parler de « Happiness » qui m’a fait penser à un croisement entre les beach boys et Cheap Trick et puis bien sur « Uniball » avec cette géniale rupture entre le couplet et le refrain, superbe titre qui figure sur la version deluxe (l’autre version de 10 titres n’a de toute façon aucun intérêt) qui lui aussi va faire un malheur en live !
Et un dernier mot sur « Rock of Glam » (avec un petit riff à a « War machine » qui définit bien le rôle de The Darkness, remettre le Glam Rock en haut de l’affiche !!
Si parfois on entend des réminiscences de Thin Lizzy, The Darkness tout en ayant son originalité rappelle à bien des égard la bande à Freddie. Car côté scène, on retrouve ce côté théâtral avec la personnalité de Justin, côté chant on retrouve des envolées lyrique à la manière d’un Farinelli du rock et côté compositions, les morceaux sont écrit avec cette même armature carrée au diapason, avec ces mélodies et ses harmonies, avec ce travail des choeurs, et ces « breaks » qui fusent à tout moments soutenu par des riffs de guitares incroyables.
Et comme une évidence la présence aujourd’hui de Rufus Taylor donne d’une certaine façon une légitimité à s’approprier le trône sans penser à aucun moment à une quelconque mascarade ou plagiat. The Darkness s’illustre comme un immense groupe de rock et il faut également préciser l’importance de la façon de jouer de Rufus qui avec sa puissance de frappe et sa rapidité aux roulement de fûts rappelle beaucoup le jeu de son père Roger.
Ce Pinewood Smile est un album hautement électrique et également éclectique et on ne peut pas ranger le groupe dans une seule catégorie, doués (à en rendre jaloux les musiciens rockeurs), délirant, inventif, hilarant, The Darkness est tout simplement le meilleur groupe de Rock du moment !
9/10
Une réflexion sur “The Darkness / Pinewood Smile (2017)”